En grec, le mot apocalypse (Apokalupsis) signifie littéralement « dévoilement, révélation ». L’Apocalypse est le dernier livre du Nouveau Testament – la deuxième partie de la Bible pour les Chrétiens – écrit vers 95 après J.-C., dont l’auteur est désigné simplement comme Jean de Patmos – ou Jean le Visionnaire.
L’Apocalypse s’ouvre avec la « Révélation » que Dieu transmet par l’intermédiaire d’un ange à Jean sous la forme d’un livre. Ce texte renferme une succession de prophéties annonçant la fin d’un monde corrompu par le Mal et l’avènement sur terre du Royaume de Dieu sous la forme de la Jérusalem céleste. Passé, présent et futur s’entremêlent dans ces prophéties rythmées par un véritable combat entre le Bien et le Mal.
Ce texte décrit la fin d’un monde, oui, mais en prélude à l’espoir d’un ordre nouveau qui doit lui succéder. Très tôt, écrivain, théologiens, artistes, se sont emparés de l’Apocalypse pour en faire le grand récit symbolique du destin de l’humanité. Notre exposition en retrace l’évolution au fil des siècles.
Le 4 février à 18h30 pour la conférence inaugurale, la commissaire générale Jeanne Brun revient sur la genèse et les grands axes de l’exposition, avec l’écrivain Frédéric Boyer et l’artiste Ali Cherri, qui ont tous deux apporté leur vision au catalogue et au parcours de visite : https://www.bnf.fr/…/apocalypse-matiere-penser-matiere…
La conférence est diffusée en direct sur la chaîne YouTube de la BnF :
https://youtube.com/live/K5CM4-m1sj8?feature=share