Santé

Comment déterminer la fin de la pandémie ?

Mi-mars, il est probable que le port du masque dans les lieux publics ne soit plus obligatoire. Pour autant, amélioration de la situation ne signifie pas fin de pandémie. Continuera-t-on longtemps à parler de “vagues” ? La circulation du virus peut-elle devenir prévisible ?

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La semaine dernière, les déclarations mesurées à la fois du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, et du ministre de la santé, Olivier Véran, ont provoqué un certain optimisme chez celles et ceux qui espèrent la fin de la pandémie que nous connaissons depuis deux ans. 
Pourtant, le nombre de morts quotidiens est toujours élevé (trois mille en dix jours la semaine dernière) et le taux d’incidence est encore à 947 : rien ne permet donc d’affirmer que le virus a stoppé sa course surtout quand, à Hong Kong, le nombre de cas est au plus haut. 
Le virus mutera encore mais sera-t-il, pour autant, plus contaminant que le variant Omicron ? Passera-t-on progressivement d’une pandémie à une endémie ? 
Pour ce débat, Emmanuel Laurentin reçoit Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, chercheur au  Centre international de recherche en infectiologie (CIRI), membre du Conseil scientifique, Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’Université de Montpellier et Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). 
Bibliographie :
• Patrick Zylberman,Oublier Wuhan : Essais sur l’histoire contemporaine des crises sanitaires, La fabrique éditions, 2021
• Patrick Zylberman, La Guerre des vaccins, Odile Jacob, 2020
• Patrick Zylberman, Tempêtes microbiennes : Essai sur la politique de sécurité sanitaire dans le monde transatlantique, NRF Essais, Gallimard, 2013