Santé

La crise sanitaire nous place face à nos responsabilités individuelles et collectives. L’occasion de s’interroger sur les valeurs et les priorités de notre société.

La catastrophe de la pandémie est d’une complexité sans nom où aucune décision n’est bonne à 100%. Il faut choisir entre le pire et le moins pire… C’est bien souvent le cas en démocratie. Chacun d’entre nous est placé face à ses responsabilités pour affronter ce virus. Il faut choisir entre le pire et le moins pire… 
C’est bien souvent le cas en démocratie. Chacun d’entre nous est placé face à ses responsabilités pour affronter ce virus. 
Et plus largement les menaces présentes et celles qui se lèvent. Allons-nous préférer être infantilisés ou apprendre à vivre avec les menaces en personne adulte? L’enjeu est de faire face. La question est celle de vouloir, ou non, produire du bien commun. En affirmant les valeurs de base du pays; en donnant priorité à l’éducation, mais aussi par le biais de la transmission réciproque entre les générations; en redonnant place à la culture et en faisant de la santé et de la prévention un objectif stratégique majeur pour le pays.
Dans cette optique, tous les métiers du soin et de l’accompagnement bienveillant doivent être – enfin – valorisés, soutenus, mieux rémunérés et accompagnés. Une nécessité d’autant plus forte que les besoins vont aller croissant avec l’accélération du vieillissement. Dans cette période de crise de l’emploi, cette nécessité est une chance. Saisissons-la!

https://www.notretemps.com/dossier-coronavirus/serge-guerin-covid-responsabilisation,i237173